Nous vous présentons : le comité derrière le projet de sauvegarde
Du temps, de l'argent, de l'attention, un coup de main : tous les dons comptent ! Derrière sauvonslherbier.com se trouve l'Institut de Botanique de l'Université de Montpellier mais pas seulement. Un groupe de passionnés s'est formé, à l'initiative de Pierre Coulot. Découvrez les premiers portraits des engagés par la cause de l'herbier de Montpellier : comme vous, ils se mobilisent à leur échelle pour le sauver !

Pierre Coulot, Groupe adène
Qui êtes-vous ?
Je suis pharmacien biologiste et dirige le groupe Adène, entreprise associative spécialisée dans la santé à domicile en régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Je pratique la botanique depuis 35 ans, et fréquente l’herbier de Montpellier depuis le milieu des années 1980. Je préside le comité herbier depuis sa mise en place, au printemps 2017.
Pourquoi avez-vous rejoint le comité soutenant la sauvegarde de l’herbier MPU ?
La fondation de l’Université m’a sollicité pour créer et animer ce comité. Je l’ai accepté avec grand plaisir, et très rapidement une équipe s’est constituée, alliant personnel de l’université et représentants d’entreprises de la région. Les objectifs que nous avons fixés ont été d’emblée acceptés par l’université de Montpellier :
-
Développer des outils permettant de mieux faire connaître l’herbier (charte graphique, réseaux sociaux, etc.),
-
Contribuer à court terme à sa conservation à travers l’opération de traitement de grande échelle,
-
Lancer un grand projet de déplacement de l’herbier, afin de le transférer dans un lieu plus propice à sa conservation et à sa consultation.
Comment contribuez-vous à ce projet ?
C’était pour moi une évidence. Une passion ne s’explique pas. L’émotion qui est la mienne à chaque fois que je consulte des échantillons de l’herbier MPU est la même que celle que chaque botaniste, depuis le XVIIe siècle, a ressenti lors de cette consultation.
Qu’est-ce qui vous plait dans ce projet ?
Le fait que c’est possible. D’ores et déjà des actions ont été menées, d’autres sont en cours, et notre grand projet de déplacement, s’il est très ambitieux, est réaliste. Je suis convaincu que nous y parviendrons.

Morgane Le Breton, BLB Vignobles
Qui êtes-vous ?
Passionnée de photographie de nature, je suis chargée de communication dans l'entreprise viti-vinicole familiale : BLB Vignobles au Domaine de la Jasse à Combaillaux.
Pourquoi avez-vous rejoint le comité soutenant la sauvegarde de l’herbier MPU ?
Quand j'ai eu l'occasion de visiter l'herbier de Montpellier, deux questions me sont venues : il y a un herbier à Montpellier ? ... c'est quoi un herbier grandeur ville ? Puis j'ai franchi les portes de l'Institut de Botanique et j'ai commencé à arpenter les rayons de l'herbier. Découvrir ce patrimoine en danger et pouvoir le toucher de près ne m'a pas fait attendre avant de proposer à mon entreprise et au comité de procéder à un don en compétences.
Comment contribuez-vous à ce projet ?
Ce don en compétences se traduit par le temps que je passe à créer, animer et valoriser le projet sauvonslherbier.com. Ainsi, j'ai pu photographier, filmer et créer l'ensemble du contenu relatif à la campagne Commeon.
Qu’est-ce qui vous plait dans ce projet ?
L'herbier représente l'histoire de la Terre. C'est ce que j'ai découvert et qui me marque depuis que j'y suis allée la première fois : il présente l'évolution des plantes dans l'espace et dans le temps, informant ainsi de l'état de la biodiversité du monde. 2ième herbier de France, 15ième du monde, l'herbier de Montpellier me fait voyager à chaque fois que j'y vais ! Soutenir un tel projet, au service du patrimoine qui aidera les recherches pour le futur, me tient à coeur tant personnellement que professionnellement : entreprise familiale agricole, nous nous devons d'être le plus proche possible de la Terre et de ses secrets.
HERVÉ BONNARD
Qui êtes-vous ?
Naturaliste éperdument amoureux des sciences de la Nature, de leur histoire et du Patrimoine qui s’y rapporte.
Pourquoi avez-vous rejoint le comité soutenant la sauvegarde de l’herbier MPU ?
Parce qu’avant d’être un naturaliste, je suis un habitant de cette Terre, une boule finie dans un espace sans limites accessibles. La mémoire de l’Humanité ne s’installe pas que dans nos boîtes crâniennes, elle se loge aussi dans ces collections, si difficiles à concevoir, étudier et préserver par ceux qui les font et si importantes pour l’avenir. Il m’est souvent dit, depuis mon enfance, « mais pourquoi tu empiles des feuilles mortes dans tes herbiers ? » (valable aussi pour les collections naturalistes). Je réponds justement qu’en étant ainsi immortalisées, elles prennent un autre sens, et même plusieurs autres sens, en conservant concrètement et/ou virtuellement en elles, des milliers d’informations pour ceux qui viendront après nous. Elles sont un instantanées dans le temps et dans l’espace. Un herbier est une clé-USB, une mémoire, et la mémoire est, par définition, ce qui doit révéler, à n’importe quel moment, un autre temps. Rien de plus naturel pour ceux qui ont le respect de la transmission, que d’intégrer un mouvement visant à sauvegarder cette mémoire d’autres temps.
Qu’est-ce qui vous plait dans ce projet ?
La simplicité de ceux qui l’ont intégré et son objet. La passion se lit entre toutes les lignes et les actions de ceux qui concourent à ce beau projet, quels qu’ils soient, quel que soit leur niveau d’implication ou leur importance dans la société civile. Six étages de planches botaniques ne sont rien, s’il n’y a derrière ces alignements de classeurs, aucun projet, aucune passion. Si la consultation est une affaire d’érudit, d’historien ou de botaniste, voire de biochimiste ou de généticien, la préservation est juste une affaire d’humanité, pour ne pas dire « d’Homme » et de passion. Plus qu’un édifice, les herbiers sont des Monuments naturels, par origine plus fragiles que les autres, et les actions que nous pouvons entreprendre pour leur donner un avenir doivent être continuelles. On peut reconstruire ou restaurer un édifice délabré, fusse-t-il une cathédrale, alors qu’un herbier grignoté par des insectes, abimé par l’insalubrité de locaux sensés les préserver ou l’action néfaste du temps, sera détruit définitivement, emportant avec lui tout ce qu’il renfermait.
Comment contribuez-vous à ce projet ?
Il n’y a pas plusieurs manières de contribuer. Juste une : transmettre sa passion aux autres, à ceux qui ne savent pas encore l’importance que représente cette mémoire vivante contenue dans des « feuilles mortes », comme on l’entend trop souvent dire. Non, n’en déplaisent à ceux qui n’ont pas encore compris… un herbier n’est pas seulement un compendium qu’il suffit de prendre en photo pour en conserver une image pour l’avenir. Si tel était ce monde, il faudrait aussi dire au revoir à La Joconde, à la Vénus de Milo, aux tableaux de Corot, de Sisley ou de toute œuvre des artistes de l’humanité. La photo préserve l’image, elle ne conserve en rien l’essence d’une œuvre d’art, pas plus qu’elle ne préserve les substances et les gènes, que renferment ces milliers de plantes. Contribuer à la préservation de l’Herbier de Montpellier, outre la diffusion de l’information via les réseaux professionnels ou personnels, c’est avant tout en parler avec passion, pour que le message passe, soit transmis à d’autre et reste.
JOËL MATHEZ
Pourquoi avez-vous rejoint le comité soutenant la sauvegarde de l’herbier MPU ?
MPU est avant tout mon outil de travail. Spécialisé dans la flore du Maroc – où j’étais responsable de l’herbier national de Rabat - j’ai sollicité un poste à l’Université de Montpellier pour me rapprocher de ses très riches collections d’Afrique du Nord. J’ai ensuite été amené à veiller sur MPU comme chargé de mission à sa direction scientifique. Actuellement retraité, je souhaite prolonger cette action en soutenant toutes les initiatives susceptibles de garantir la pérennité, la modernisation et l’exploitation scientifique de l’exceptionnel herbier de Montpellier.
Comment contribuez-vous à ce projet ?
En mettant à sa disposition mon expérience et mes connaissances historiques et techniques sur le contenu, la gestion et la valorisation scientifique d’un herbier.
Qu’est-ce qui vous plait dans ce projet ?
La rencontre de personnes enthousiastes, sensibles à l’intérêt scientifique, patrimonial, pédagogique et culturel de MPU, désireuses de mettre au service de son avenir des compétences nouvelles qui font défaut à l’Université. La dimension citoyenne du projet est à mes yeux essentielle.

Sabine Perrier-Bonnet, Fondation Université de Montpellier
Qui êtes-vous ?
Sabine Perrier-Bonnet, chargée de mission au sein de la Fondation Université de Montpellier.
Pourquoi avez-vous rejoint le comité soutenant la sauvegarde de l’herbier MPU ?
Le comité herbier MPU est une des chaires de la Fondation.
Comment contribuez-vous à ce projet ?
Je suis en charge du suivi administratif et budgétaire de ce projet.
Qu’est-ce qui vous plait dans ce projet ?
Un projet porteur de sauvegarde d’un patrimoine, une équipe et un comité dynamique et performant, une communication moderne et percutante : cela donne une image très positive des capacités d’action de la Fondation.
Et plein d'autres...
Toute l'équipe de l'herbier de Montpellier est accompagnée d'entrepreneurs et passionnés. Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour sauver l'herbier ! Leurs portraits vous seront bientôt présentés :)
EnregistrerEnregistrer
EnregistrerEnregistrer